Foulées epfigeoises

Rédigé par Claude | Classé dans : Competition

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06 | 17

Finalement, le temps annoncé pour le weekend est beau. Et je remplis encore mon formulaire d'inscription le samedi soir, prépare mes affaires, règle mon réveil tôt : le lendemain, répétition générale pour le M-Day avec le semi marathon des foulées epfigeoises.

  • Côté tenue, j'ai opté pour un T-shirt de compression Under Armour - puisque c'est la seule marque à proposer des choses colorées cette année - et un nouveau cuissard SKINS DNA, accompagnés de mes boosters Kinetik et d'une casquette (de la même marque). Je pense mettre le même genre de chose pour le M-Day - il m'a quand même manqué le tour de cou, principalement pour protéger du soleil...
  • Au dos, j'ai mis mon nouveau sac Raidlight avec ses 2 bidons de 600 ml - ce qui s'est révélé être parfait, vu que j'ai pu remplir l'un des bidons systématiquement à chacun des 5 ravitaillements.
  • Sur le nez, lunettes de soleil obligatoires.
  • Sur les oreilles, j'ai du me rabattre sur des écouteurs Bluetooth acheté la veille chez U, faute d'avoir trouvé une meilleure solution : le son était saturé en aigus, et j'ai senti le poids de la batterie sur le côté gauche - mais ils sont bien restés calés dans mes oreilles.

Arrivé vers 7h15 à Epfig, je récupère mon dossard, je m'équipe et je fais un échauffement léger : je sais maintenant que 10 à 15 minutes (et pas plus de 2 km) sont suffisants pour préparer muscles et cœur à l'effort qui va suivre.

Le départ est donné à 8h, il fait déjà 18° et nous sommes environ 150 : c'est très intime... Je suis d'ailleurs arrivé sur la ligne de départ 25 secondes avant le départ !

Les premiers mètres sont en faux plat descendant et ça part donc vite, comme d’habitude, ce qui fait que je suis rapidement dans le paquet des 5 derniers, puis des 3 derniers, puis dernier, en laissant une dizaine de mètres d'avance sur le couple devant moi et me calant sur leur rythme. Finalement, le 3ème km étant bouclé en 6:10 et trouvant cela trop rapidement, je lève les pieds et les laisse filer. Plus loin devant, j'aperçois un coureur qui est déjà en difficulté et qui alterne marche et course. Je le dépasse avant le premier ravitaillement, juste avant le km 6, et ne le reverrais pas de la course. Il a probablement abandonné ensuite, puisque je ne l'ai pas retrouvé dans le classement final.

Un mot rapide sur les ravitaillements : ROYAL ! Bénévoles aux petits soins, fruits secs, quartiers d'orange, eau... et petits mots gentils. Une vraie chaleur humaine (alors qu'au fil des minutes la température grimpe pour atteindre déjà 24° à 10h30).

La pente la plus forte se trouve juste avant le km 10 et elle est à l'ombre - mais ce qui m'a surtout marqué, ce sont les longues montées sur macadam, entre les points kilométriques 12 et 14 (45 m de dénivelé) puis sur la fin, entre 18 et 20 (30 m). Après ce km 18, j'ai repris 2 concurrents qui marchaient. A noter aussi que j'ai dû slalomer sur les derniers centaines de mètres entre les coureurs qui s'échauffaient pour le départ du 10 km et qui ne se sont pas vraiment poussés...

A l'arrivée, j'ai récupéré mon T-shirt souvenir - j'ai du me rabattre sur une taille M mais qui taille grand, visiblement eux aussi ont eu des soucis avec leur fournisseur (c'était aussi le cas aux courses de Strasbourg, comme quoi ! ).

Côté performance sportive, j'ai fait attention à ma façon de poser le pied, j'en ai gardé sous la semelle (même si j'étais content de finir après 21 km), j'ai gardé une bonne cadence (152 ppm pour 0,95m de foulée) - ce qui m'a permis de finir en 2h26, dans les temps que je m'étais fixés. Certes, dans l'absolu, j'aurais pu faire mieux et gagner quelques minutes, mais ce n'était pas l'objectif.

Clairement, la chaleur est dans ce genre de course le pire ennemi et il faut s'en méfier, le cardio ayant tendance à monter plus vite et plus haut quand il fait chaud. C'est ma pire crainte pour le M-Day.

Parce que sinon, pour le reste, je me sens prêt, même si je n'ai aucune idée de mon état de forme au 33ème km ou à l'arrivée et que ce sera la grande surprise.

Le lendemain, j'ai quand même des courbatures partout au niveau quadriceps, probablement plus liées à la surface (bitume) qu;'à l'effort en tant que tel. J'ai repris l'entrainement le mardi, pour essayer de faire encore une semaine avec plusieurs courses, y compris logues. J'irai doucement la semaine avant le marathon...

Après promis, je lève un peu le pied - juste un peu. J'ai pour l'instant aussi mis de côté le vélo, à reprendre après le M-Day.

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