Curréndum. En courant. At a run

Sur les forums, j'ai trouvé des avis indiquant une autonomie d'environ 5 à 6 jours pour un usage avec activités, pour ensuite 2h de charge complète.

Je peux globalement confirmer ça :

• j'ai sorti la montre de son emballage samedi 30 novembre, avec autour de 90% de batterie - j'ai fait une première charge complète jeudi 5 matin (batterie tombée à 9%)
• puis une le 10
• enfin une le 15
  

Toutefois, cela dépend des options de la "smart"watch et donc, après la première charge, j'ai regardé les critères pris en compte par Garmin dans le cadre de la gestion de l'alimentation - et surtout des économies d'énergies.

Options de GPS

• Garmin offre plusieurs choix et on peut déjà en choisir un par défaut. En paramètre d'usine, c'est Tous les systèmes. Ici, j'ai opté pour GPS uniquement.
• Pour l'activité course à pied, j'ai ensuite choisi Sélection automatique pour conserver la meilleure précision et bénéficier de la navigation sur la carte.
  
• Pour l'activité vélo, je suis moins regardant sur l'exactitude du tracé - là, j'ai activé UltraTrac. Et c'est pas un bon choix, je suis finalement revenu à mon option par défaut
  

Bien sûr, ce sont des paramétrages au doigt mouillé, ne me demandez pas quel est réellement l'impact sur l'autonomie !

Mode sommeil

Le mode sommeil est l'endroit où l'on, peut faire le plus d'économies d'énergie - et là, Garmin les chiffre en jours. Néanmoins, il faut faire attention, car si on se prive de tout la nuit, on ne va pas avoir d'analyse de sommeil, par exemple !

• Calendrier permet de définir les heures de sommeil de chaque nuit : il faut au moins "poser" 7 heures par nuit
• Cadran de montre = sommeil, luminosité = 10%, temporisation très courte : c'est sûr que quand je dors, je ne regarde pas la montre - donc si on a posé intelligemment les heures de sommeil dans le calendrier, c'est efficace
• Économie d'énergie = activé - là, j'ai désactivé quasi tout (téléphone, wifi, oxymètre, ...) sauf la FC au poignet. Et Garmin me dit que si je désactivais la FC la nuit, je gagnerai 6 jours d'autonomie ! Pour l'oxymètre, j'en ai ainsi gagné 4...
  

Ce sont de nouvelles dynamiques que je dois apprivoiser...

Cadence

Là, rien de nouveau, je suivais déjà cette dynamique. La cadence correspond au nombre de fois que chaque pied touche le sol en une minute d'activité. Elle est mesurée en pas par minute (ppm).

Oscillation verticale

L'oscillation verticale correspond à l'oscillation effectuée verticalement par le torse à chaque pas. Elle est mesurée en centimètres. Plus l'oscillation est faible, moins il y a des pression exercée sur la bas du corps au moment de l'impact avec le sol. L'oscillation verticale augmente quand on est fatigué et diminue quand la cadence augmente.

Longueur de foulée

La longueur de foulée est la distance parcourue à chaque pas, elle est mesurée en mètres. Elle dépend de plusieurs facteurs, y compris la morphologie, la force et la souplesse - elle va donc varier également en fonction de l'âge et du sexe.

• la longueur de foulée augmente avec la taille, mais aussi avec l'allure
  
• avec l'âge, la longueur de foulée a tendance à diminuer (pour des raisons d'équilibre, de force musculaire et/ou de condition physique)
• les femmes ont tendance à avoir une longueur de foulée plus courte que les hommes
• la longueur de foulée dépend quelque peu aussi de la surface où l'on court, ainsi que du relief (pentes, descentes)

Ma longueur moyenne de foulée sur le plat et sur un sol "roulant" (type macadam) est de 0,84m, mais en montage, elle peut rapidement chuter...

Rappel : vitesse = cadence x longueur de foulée !

Rapport vertical

Le rapport vertical est un moyen de mesurer l'efficacité de la course, car il divise l'oscillation verticale par la longueur de foulée et affiche le rapport sous forme de pourcentage. En prenant l'hypothèse que j'arrive à faire 7cm d'OV, avec une foulée max de 0,84m, je ressors à 8,3% de RV - c'est tout à fait moyen... d'autant que ce chiffre peut rapidement augmenter pour se situer plutôt entre 9 et 10% !

Temps de contact avec le sol

Le temps de contact au sol indique le temps pendant lequel le pied est en contact avec le sol à chaque pas. Il est mesuré en millisecondes (ms). Les coureurs expérimentés ont un temps de contact inférieur à 300ms, car ils ont appris à se propulser rapidement vers l'avant.

Après différents essais, j'ai jugé la longueur de foulée en temps réelle tout à fait inintéressante et le rapport vertical peu pertinent - j'ai donc affiché 3 dynamiques sur mon écran : cadence (jauge, en grand, au milieu), temps de contact au sol (en haut) et OV (jauge aussi, en bas).

J'ai pris en compte 6 critères pour choisir ma nouvelle montre :

• l'écosystème
• le prix
• l'autonomie et l'écran
  
• la cartographie
• la dynamique de course

L'écosystème

L'urgence de changer de montre m'a fait rester chez Garmin, car j'y ai mes habitudes, j'ai travaillé à exploiter les exports de Connect, j'ai fait de Garmin Connect la source de toutes les consoles où j'exporte de données... Quand je changerai d'écosystème, il faudra que je reconstruise tout ça... et que je vérifie que le nouvel écosystème est à ISO-fonctionnalités avec celui de Garmin.

Le prix

Jusqu'à présent, je trouvais montre à mon poignet entre 250 et 300€. Force est de constater qu'avec ce budget, Garmin ne proposait qu'une VENU 2. J'ai donc dû AUGMENTER mon budget de 100€. Avec ce budget, j'aurais ainsi pu opter pour une COROS Pace Pro (pour rebondir sur le premier critère). Chez Garmin, j'ai eu le choix entre une VENU 3, une FORERUNNER 265 et une 955 / 955 Solar.

L'autonomie et l'écran

C'était mon gros motif d'insatisfaction avec la VIVOACTIVE 4. Et l'écran de la montre est aujourd'hui également lié à ce sujet : faut il aujourd'hui opter pour un écran AMOLED pour ses qualités de luminosité et de définition - mais qui consomme plus qu'un écran TRANSFLECTIF MIP ? Même si Coros promet aujourd'hui sur sa Pace Pro une bonne autonomie, c'est trop tôt pour le vérifier sur la durée. A rajouter à cette considération qu'aujourd'hui les verres SOLAIRES sont uniquement transflectifs. C'est donc ce qui a motivé mon choix pour un verre transflectif mip - et je vérifierai que l'autonomie promise est bien au RDV.

A rajouter que je voulais également un écran tactile !

La cartographie

Je ne vois juste pas comment on peut acheter une montre en 2025 (ou fin 2024) sans avoir envie qu'elle intègre la cartographie. Si chez les concurrents de Garmin, ceci est le cas maintenant de nombreux modèles, chez Garmin, la cartographie reste une option "haut de gamme" : ainsi, elle n'équipe pas la FORERUNNER 265 - et c'est bien dommage. Et évidemment pas non plus la VENU 3. Si Garmin n'évolue pas sur ce point, les utilisateurs iront ailleurs !

La dynamique de course

Force est de constater que les métriques de dynamique sont maintenant disponibles sur toutes les montres, quelque que soit la marque. Je vais donc les découvrir sur ma nouvelle montre Garmin, je vais les partager ici - et quand je changerai d'écosystème, je les retrouverai ailleurs.

En conclusion, il n'y avait qu'une seule montre chez Garmin qui répondait à mes critères - et c'est celle que j'ai achetée.

Bon, la voilà, à droite (à gauche la vivoactive 4) - elle ont quand même quasi la même taille :

La prise en main est très intuitive (et donc rapide), une partie des réglages peut se faire directement sur le téléphone (mais pas tout, du coup,on râle pour ça...). Déballée ce matin, je pars courir avec l'après midi. J'ai réussi à personnaliser mon écran - j'ai maintenant toutes mes métriques sur un seul écran :

La résolution de l'écran est belle, par défaut l'écran tactile est désactivé en course. Maintenant, je vais devoir apprivoiser toutes les nouveautés !

Le scénario annoncé mercredi s'est juste réalisé 3 jours plus tard, samedi après midi : parti dans des conditions météo difficiles, avec 10 cm de neige et dans le vent glacial, j'ai bien sur mis en route live track et j'avais toute confiance dans les fonctions de sécurité... sauf qu'après environ 5,5 km ma montre s'arrête. Autant mercredi j'avais réussi à mettre en route un enregistrement sur Strava pour la fin de ma sortie, autant là, dans les conditions climatiques, c'est impossible : pas de réseau !

On voit bien où je perds le signal ! L'analyse a posteriori dans STRAVA me dit que j'ai perdu entre 500 et 1000m de mon parcours...

Bon, toujours est il que j'ai donc mis ma montre bien au chaud dans la manche de ma veste, et après un certain temps, je suis arrivé à la rallumer - je l'ai laissé cachée là pour rentrer. Et j'ai profité du Black Friday qui approche pour me payer une Forerunner 955 Solar pour 389€ : elle est tactile, embarque de la cartographie, et dispose de plein d'options... En fait, j'hésitais entre un Venu 3 (à 349€) et surtout une Forerunner 265 (mais que je n'ai pas trouvé à moins de 399€). Là, j'ai fait 35% d'économie, c'est un bon deal - je vous en reparle au déballage !

J'utilise ma Garmin Vivoactive 4 depuis début avril 2021, soit un peu plus de 3 ans et demi. Depuis un petit moment, elle marque des signes de vieillesse par ci ou par là. J'ai essayé de faire les yeux doux à Garmin, mais le SAV n'a rien voulu savoir : aucune solution, aucun geste commercial... Clairement, je pense à quitter Garmin, mais Coros, vers lequel je souhaite me tourner, n'a pas encore une gamme assez large pour que j'y trouve tout mon bonheur.

Donc ce mercredi, au bout de 4,97km et avec 42% de batterie restante, ma montre s'arrête... et impossible de la faire redémarrer ! L'explication (a posteriori) est relativement simple : il fait froid, la montre a aussi froid, et donc l'intensité délivrée par la batterie est insuffisante pour maintenir la montre sous tension !

Mais ce comportement va être à surveiller : imagions simplement partit "rassuré" pour un trail avec live track et avec l'assistance et la détection d'incident activée : plus rien ne fonctionne si la montre s'arrête !

Certains moments de la vie sont plus compliqués que d'autres, et celui traversé en ce moment est physiquement et moralement éprouvant, quand bien même nous en voyons le bout !

Hier, j'ai rebranché le serveur hébergeant ce site à 130km de là où je l'ai débranché, un peu plus à l'ouest et un peu plus au sud, mais surtout un peu plus haut (en altitude). Et après une MAJ de DNS, le revoilà...

Promis, en 2025, je reprendrai un rythme de publications régulier.

Alors, oui, le titre est là pour le résumer, c'est un nouveau départ !

L'originalité de ce parcours, ce n'est pas la montée : celle ci se fait sur la route des 17 km... C'est sa descente, avec la "plongée" vers Xonrupt une fois arrivé au Poli et le passage devant le relai TV.

230m D+ pour 8 km.

Dimanche 23 juin a marqué la fin de la 15^ème et dernière semaine de mon plan d'entrainement, commencé le 11 mars. Après un point intermédiaire à M+1 et au autre à M+2, il convient maintenant de tirer un bilan.

Je pense également que je n'ai pas vraiment réglé mes problèmes de jambes, surtout côté gauche, et qu'il va falloir que je me fasse "aider"... Eh oui, je n'ai plus 20 ans ! Néanmoins, je suis content de ce que j'ai pu faire, même si j'ai encore eu la preuve début juillet que je n'étais pas prêt à refaire du long et à m'aligner sur un semi.

Pour cette sortie, pas de demi mesure, il s'agit de rejoindre les parcours de ski de fond du Poli. Et donc, ça monte : pente de 10 % sur quasi les deux premiers kilomètres puis 7 % sur 1,5 km pour atteindre le point culminant de cette sortie. Descente "classique".

Au total, 7,65 km pour 300m D+.